LA VINIFICATION EN ROUGE
La
vinification en rouge repose sur la macération où le jus de raisin et certaines
parties solides fermentent ensemble pendant un temps plus ou moins long selon
le genre de vin envisagé, par opposition à la vinification en blanc où seul
le jus de raisin est mis en fermentation. Le pressurage en rouge est pratiqué
après la fermentation alors que pour les vinifications en blanc, le pressurage
est fait sur une vendange fraîche (non fermentée).
Voici,
ci-dessous, les principes de la vinification des vins rouges bourguignons,
classés par ordre chronologique. Bien entendu, il existe des variantes
dites "macération carbonique" ou "semi-carbonique"
non développées ici. Notez dès à présent
que de nombreuses opérations, ici volontairement distinguées,
vont se chevaucher durant la vinification (exemples : cuvaison, macération,
fermentation alcoolique, remontage...)..
Réception
de la vendange
: La date
des vendanges est fixée par le Préfet et sous le contrôle
de l'INAO. Jusqu'à ces dernières années, la cueillette se faisait manuellement,
elle est aujourd'hui largement mécanisée. Manuellement, les grappes sont récoltées
dans les paniers ou dans des hottes accrochées au dos des vendangeurs. Pour
un maximum de qualité, le viticulteur, utilisera les petits paniers
pour la cueillette, ils évitent l'écrasement des baies. Il complétera
ce choix de la qualité par l'utilisation de tables de tri assurant
une deuxième sélection manuelle de la récolte. Bien sûr,
une vendange à la main qui respecte le raisin sera toujours préférable à une
vendange mécanique qui malmène les produits aussi bien gustativement qu'hygiéniquement.
De la même façon, il est préférable que la vendange se fasse sous un bel ensoleillement
plutôt que sous une pluie battante qui va diluer la matière première. Dans
le cas le plus courant, de vendange mécanique, celle-ci est ramenée dans les
cuveries grâce à des bennes de transport basculantes (15 hectolitres fréquemment)
où dès son arrivée, elle doit aussitôt être envoyée aux pressoirs à l'aide
d'une pompe à rotor elliptique afin d'éviter les phénomènes de macération
(oxydation de la matière première).
Eraflage
(égrappage)
: Quelques heures après la cueillette, séparation des raisins de leurs
pédoncules (pépins) et surtout des rafles (partie ligneuse de la grappe)
avant de les mettre au pressoir. Généralement employé pour les vins à cépages
tanniques afin de les rendre plus moelleux, plus fins et plus colorés. On
égrappe actuellement mécaniquement à l'aide d'un égrappoir (ou érafloir) ou
de fouloir-égrappoir.
Foulage
: Première opération qui débute la vinification. Autrefois le viticulteur
et ses ouvriers écrasaient les raisins aux pieds. De nos jours cette méthode
très efficace est abandonnée au profit des fouloir-égrappoirs mécaniques.
Cette opération consiste à faire éclater la peau des grains de raisin pour
en extraire le jus (le moût), la pâte résultant des peaux et des parties
solides du raisin est appellée le "marc". Si l'on utilise
le fouloir-égrappoir ces deux opérations essentielles sont simultanées.
Sulfitage
: L'opération consiste à additionner de l'anhydride sulfureux (gaz. SO2) dans
les moûts, mais aussi tout au long de l'élaboration du vin jusqu'à
sa mise en bouteille car c'est avant tout
un antiseptique très efficace. Le
sulfitage a été mis au point, au début du siècle, par le microbiologiste suisse
Hermann Muller-Thurgau. Cette technique fut alors aussi conseillée, durant
la cuvaison, par Ulysse Gayon, CO-fondateur de l’oenologie en France. Cette
opération doit être parfaitement maîtrisée. En effet, le levurage tue les
bactéries, les mauvaises levures, les divers champignons et les germes de
maladies du vin. Il a également une action bénéfique sur le moût en le rendant
plus riche en alcool, en saveur et en couleur (c'est un peu la solution miracle
du mauvais vigneron). Ainsi, l'anhydride sulfureux est très utile car en éliminant
une grande part des levures, il évite une fermentation secondaire en bouteille.
C'est aussi lui qui permettra d'arrêter la fermentation quand le vigneron
le désire. Toutefois un excès d'anhydride sulfureux se perçoit désagréablement
au nez et au palais, il provoque des maux de tête sévères et
donne même parfois naissance à un goût d'œuf pourri provoqué par l'hydrogène
sulfuré (H2S). Le souffre peut également être ajouté sous forme d'acide sulfureux
( H2SO3 ), de bisulfite de potassium ( KHSO3 ) ou encore de métabisulfite
de potassium solide ( K2S2O5 ).
Levurage
(facultatif)
: c'est l'apport de champignons microscopiques (levures) de plusieurs variétés
destinés à bien amorcer la fermentation alcoolique. Par principe, plus le
viticulteur respecte son produit, moins il levure artificiellement. Les levures
sont naturellement sur le raisin au moment de la vendange. La baie sécrète,
à la surface de la pellicule, une substance collante appelée la pruine. Les
levures vont se coller dessus. Ces levures dites "indigènes" font partie de
la typicité des vins de Bourgogne. La technique de levurage artificiel permet
d'accélérer l'action des levures naturelles contenues dans le moût de raisin
en y adjoignant des levures sélectionnées, c'est aujourd'hui un élément qualitatif
essentiel de la vinification. C'est fréquemment à cause d'un emploi de fortes
doses de SO2 qui ralentit ou stoppe l'action des levures initiales que le
levurage sera pratiqué. Il sera alors introduit dans la cuve lors d'un remontage
3 à 4 heures après le sulfitage. On peut aussi décider une remise en fermentation
à l'aide d'un levurage réalisé en plusieurs temps pour un vin contenant encore
trop de sucre résiduel. Le moût de raisin en phase optimale de fermentation
contient jusqu'à 108 cellules/ml, on admet, de nos jours, que l'inoculation
de levures artificielles doit être réalisée si l'on arrive pas à atteindre
les 105 /ml. Le levurage est aussi facilité par l'emploi récent des levures
sèches actives sous de faibles volumes (ex : la levuline ALS). Ces levures
sèches se réactivent très simplement en les mélangeant dans de l'eau tiède.
Le levurage permet aussi de contrer les problèmes de fermentation languissante
qui augmentent considérablement les risques d'incidents de vinification (développement
important de bactéries lactiques engendrant la formation d'acidité volatile).
On associe généralement cet apport de levures artificielles à un activateur
de fermentation à base de sulfate d'ammonium (96%), de chlorhydrate de thiamine
(0,70%) et de produit de stabilisation E 330 (3,30%).
Cuvaison
de 1 à 4 semaines à 28°/32°
: Après le foulage et l'égrappage, le vin est mis en cuve, c'est la "cuvaison
ou cuvage" : cette opération présente une difficulté essentielle, celle du
transport de la récolte du fouloir-égrappoir à la cuve de fermentation qui
peut altérer en partie la récolte. Depuis ces dernières années, des pompes
à olive sont utilisées, elles respectent le raisin et limitent les inconvénients
d'une trituration excessive des vendanges. A l'occasion de ce pompage vers
les cuves de fermentation, le vinificateur effectuera son premier sulfitage.
Le but recherché est l'obtention d'une bonne macération des matières solides.
Les matériaux utilisés pour la fabrication des cuves sont actuellement : le
ciment, l'acier émaillé et l'acier inoxydable. Le bois autrefois très employé
a tendance à disparaître à cause de son manque d'hygiène et de son coût, seul
le bois neuf peut permettre une amélioration réelle de la qualité du vin,
il est donc limité à de grands vins vinifiés en barriques de chêne neuf. La
cuve en acier inoxydable a une durée de vie très longue et est très facile
d'entretien, elle permet également un très bon contrôle des températures.
La barrique de fermentation en chêne présente plusieurs inconvénients dont
une difficulté certaine d'entretien et une impossibilité de stérilisation,
par ailleurs du fait que le bois permet des échanges d'air avec l'extérieur,
la maîtrise des températures est rendue difficile. Toutefois, l'utilisation
de bois neuf durant la fermentation donne des nuances boisées au vin et augmente
ses qualités gustatives. La tendance actuelle est d'équiper les cuves d'un
système de régulation thermique, permettant, en fonction des besoins, le chauffage
ou la réfrigération des moûts. A noter que cette opération "la
cuvaison" est simultanée avec la suivante.
Macération
des raisins :
Durant la fermentation alcoolique (vinification) ou en décalage avec celle-ci
(cuvaison). la macération permettra l'extraction optimale des particules solides,
celle-ci peut durer jusqu'à 45 jours où toute la vendange sera présente en
cuve. La macération représente beaucoup plus qu'une simple infusion des pellicules
et des moûts, il s'agit de libérer le contenu phénolique du marc. Soit le
viticulteur, après la fermentation alcoolique, fait une macération finale
à chaud, il réchauffe alors tout le contenu de la cuve aux alentours des 35°
durant 12 heures à 2 jours selon les résultats escomptés. Soit le viticulteur
encuve sa vendange pré-sulfitée, après quelques 48 heures, il envoie le jus
dans une cuve thermorégulée à 20-22°, le marc restant seul va monter à 39-40°,
après 48 heures les deux phases sont incorporées et la fermentation se poursuivra
à 27-28°.
Remontage
: pompage du vin rouge au cours de la cuvaison pour le ramener au-dessus du
chapeau formé par les peaux de raisins et autres matières solides afin
d'augmenter l'extraction de la couleur et surtout permettre l'oxygénation
du moût et par conséquent multiplier les levures. Cette opération répétée
va favoriser le démarrage de la fermentation alcoolique. C'est une
des caractéristiques essentielles de la vinification en rouge. Le remontage
est également pratiqué durant la fermentation alcoolique.
Fermentation
alcoolique
: Lorsque la cuve a été remplie de la vendange, que le sulfitage et éventuellement
le levurage ont été effectués, la fermentation peut commencer pour une durée
moyenne de 9 à 20 jours en Bordelais et jusqu'à 15 jours en Bourgogne. Pendant
la fermentation, la pulpe et la masse de peau qui donnent couleur et tanin,
flottent sur le jus en formant un chapeau, dans les grandes cuves ce chapeau
peut atteindre une épaisseur d'1 mètre. La dégustation est le moyen de contrôle
le plus efficace pour s'assurer du bon déroulement des opérations. Le vinificateur
pourra aussi contrôler la densité du liquide, la température du milieu, les
temps de fermentation, le dosage de l'acidité volatile (indice d'une altération
microbienne : goût caractéristique de vinaigre) et celui des sucres, etc.
Plus la température est élevée durant la fermentation, plus l'extraction de
tanins et de couleur est importante ; plus la température est basse, meilleurs
sont le bouquet, la fraîcheur et le fruit. Durant cette fermentation, 90%
des sucres sont transformés en éthanol et en dioxyde de carbone,
d'où la nécessité d'aérer les cuves. L’oxygénation
du moût est par ailleurs une opération indispensable pour la
survie des levures et pour de bons échanges entre les levures et le moût
durant toute la fermentation (remontage). Les 10% de sucres restant (les plus
recherchés) assure ce que l'on appelle la fermentation glycéropyruvique,
soit la transformation de ces sucres en glycérol et en composés
aromatiques. Ce dernier ensemble donne son "gras" (onctuosité)
et son bouquet au vin. Le
viticulteur peut renforcer le degré alcoolique par l'adjonction de sucre au
moment propice (chaptalisation). La fermentation est achevée lorsque les levures
n'ont plus de source d'énergie (sucres du moût) et que la densité du
moût est à 997. Le contrôle de la disparition complète des sucres
est indispensable, il se réalise à l'aide du clinitest (matériel : éprouvette,
pipette et flacon de pilules).
Pigeage
: Opération qui consiste à enfoncer le chapeau dans le moût en fermentation.
Autrefois pratiqué par l'homme avec ses pieds, il est aujourd'hui réalisé
automatiquement grâce aux cuves à pigeage automatique. Il existe aussi
un instrument le "pigeot" ou "pigeoux" qui ressemble à
une grosse ventouse associée à un grand manche et qui est manipulé
par le vigneron. Cette opération peut être renouvelée
jusqu'à deux fois par jour. Trop souvent répétée
elle amène un goût herbacé au vin.
Chaptalisation
: Du nom de Jean-Antoine Chaptal (1756-1832) qui préconisa le premier l'ajout
de sucre aux moûts qui en seraient dépourvus. Une chaptalisation dans les
limites autorisées permet d'obtenir une teneur en alcool qui s'équilibre mieux
avec les autres composants du vin. La chaptalisation est donc le procédé d'enrichissement
en sucre des moûts afin de relever le taux d'alcool du produit final. Ceux
autorisés sont l'ajout de saccharose (sucre infermentescible), l'ajout d'autres
moûts plus concentrés en sucre naturel, l'ajout de sucres de raisin rectifiés.
Toute opération de chaptalisation doit être déclarée à l'administration fiscale
et fait l'objet du paiement d'une taxe. Il faut 2 kg de sucre pour élever
le titre alcoolique des vins rouges d'1% et en tenant compte de l'évaporation
au cours du remontage. Certaines régions françaises sont exclues définitivement
de l'utilisation de ce procédé (Midi et Vallée du Rhône).
Ecoulage
: Une fois la fermentation alcoolique achevée, on procède à
l'écoulage. Cette opération consiste à séparer par simple gravité
le moût du marc. L'écoulage qui libère le vin de goutte a lieu plus ou moins
rapidement : aussitôt après la fin de la fermentation lorsque l'on recherche
des vins souples ; après deux ou trois semaines pour les vins de garde. Le
vin de goutte est mis dans une autre cuve pour y subir la fermentation malolactique,
c'est-à-dire la transformation, par les bactéries lactiques de l'acide malique,
dur et agressif, en acide lactique, acide plus souple et surtout plus stable.
Pendant ce temps, le marc est soumis au pressurage pour donner le vin de presse
(10 à 20% du volume du jus de goutte), qui va lui aussi subir la fermentation
malolactique, par principe dans une cuve séparée. Il est ensuite assemblé
au vin de goutte en pourcentage variable, selon le type de vin que l'on veut
obtenir. Dès que la fermentation malolactique est terminée, on sulfite à nouveau
afin d'éliminer les bactéries.
Fermentation
malolactique
: La fermentation
malolactique s'obtient par une incubation du vin dans la cuve durant quelques
semaines à une température située entre 18° et 20°. Elle
est nécessaire pour l'affinement des vins rouges et la production de certains
vins de qualité, elle doit se produire immédiatement après la fermentation
alcoolique de façon à pouvoir réaliser rapidement la stabilisation biologique
du vin. Il est à noter que si elle a débuté involontairement juste après une
fermentation alcoolique, il ne faudra pas l'interrompre par l'écoulage du
vin de goutte. Cette fermentation n'a plus pour origine l'action des levures,
mais celle des bactéries lactiques qui entraîne la transformation de l'acide
malique en acide lactique et en gaz carbonique. Les difficultés de cette fermentation
tiennent au fait qu'elle passe souvent inaperçue (pas de dégagement gazeux
notable) et à l'absence ou au manque de fiabilité des instruments de contrôle
de la disparition de l'acide malique avant l'apparition de la chromatographie
sur papier. Cette pratique courante permet de désacidifier le vin et augmenter
les qualités gustatives (souplesse en bouche...) de celui-ci, ce qui est très
recherché pour les vins rouges et les vins "verts" qui contiennent un taux
trop élevé d'acide malique. Cependant, il faut absolument éviter qu'à la dégustation
le vin soit entaché d'une saveur lactique. Aujourd'hui, en bordelais comme
en Bourgogne, on pratique de plus en plus la fermentation malolactique en
fûts de chêne (neufs de préférence). C'est le cas pour le merlot
noir dans la région de Saint-Emilion et le pinot noir en Bourgogne. Cette
opération est destinée à produire un résultat plein de
rondeur à souhait. C'est aussi un facteur de stabilité biologique malgré une
augmentation perceptible du pH.
Désacidification
et stabilisation du vin
: Quand la saison a particulièrement manqué de soleil, il manque du sucre
au raisin, mais celui-ci est également trop acide. Le vigneron doit alors
ajouter soit, du carbonate de calcium, du bicarbonate de potassium, du tartrate
neutre de potassium ou mélanger le moût acide de la récolte à un moût peu
acide, dans ce cas il faut respecter l'origine de l'appellation commercialisée.
A rapprocher avec les commentaires descriptifs de la fermentation malolactique.
La stabilisation du vin recouvre l'ensemble de traitements destinés à sa bonne
conservation et au maintien de son meilleur potentiel possible. Par exemple,
la stabilisation par le froid provoquera la précipitation du tartre au fond
des cuves plutôt qu'au fond des bouteilles.
Collage
et filtration
: Opérations ultimes (facultatives) avant la mise en bouteilles. Le
collage est l'opération qui consiste à faire floculer les substances
colloïdales troublant le vin et celles susceptibles de le troubler après
sa mise en bouteille. La filtration consiste à faire passer le vin au travers
d'un filtre pour le débarasser des impuretés résiduelles qu'il contient.
On utilise des filtres à plaques pour une première filtration dégrossissante,
puis des filtres stérilisants pour stopper le développement
des micro-organismes.
LA
VINIFICATION EN BLANC
Les
explications risquant d'être redondantes, pour simplifier, voici les différences
essentielles de la vinification des vins blancs :
1°)
Foulage, généralement grâce à une pompe à
vendange (pas obligatoire). Pressurage effectué rapidement après la vendange.
Pour le Chardonnay, les meilleurs résultats sont obtenus par pressurage
des raisins entiers, puis on stocke le moût, quelques jours, dans des cuves
en inox pour un premier débourbage statique (précipitations naturelles des
matières solides).
2°)
Sulfitage au fur et à mesure de l'arrivée du jus dans la cuve (si le viticulteur
souhaite le pratiquer).
3°)
Débourbage : Opération qui consiste à supprimer toute les bourbes (impuretés
: terre, débris organiques, et autres…) contenues dans le jus de raisin blanc
non encore fermenté. Le débourbage peut être naturel ou favorisé.
Dans ce dernier cas, on ajoute au moût des enzymes pectolitiques qui cassent
les chaînes des matières pectiques, ce qui diminue la viscosité du jus. Puis,
il y a passage au froid pendant 36 heures. Les bourbes, plus lourdes, se précipitent
au fond de la cuve, le jus clair est seul exploité pour la fermentation
alcoolique. Parfois ce terme est utilisé pour désigner le premier soutirage
après la fermentation car la lie résiduelle est alors abondante et épaisse.
Contrairement à la vinification en rouge, il n'y a, en général, ni éraflage
pour favoriser l'extraction des jus, ni macération afin de limiter les apports
en tanin et en couleur non recherchés en vin blanc.
4°)
Dès que le moût entame sa fermentation, il est transféré
dans des fûts de chêne (228 litres : pièces bourguignonnes)
pour accomplir toute sa fermentation alcoolique, qui ne dépasse jamais
les 20 degrés, et également permettre la dégradation
malolactique. Souvent, la fermentation alcoolique des vins blancs est stoppée
volontairement par le viticulteur dès que le vin a atteint le taux
en sucre souhaité. Dans ces mêmes fûts, il assurera sa
période d'élevage (entre 10 et 20 mois).
Phase-clé
de la vinification en blanc, les opérations préfermentaires (clarification
naturelle opérée par les enzymes du raisin…) seront décisives.
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